Coucher de soleil à Majorque au pastel

Le matériel

L’exercice est réalisé sur un papier pastelcard bleu foncé légèrement rugueux. Il y a aussi le fusain, les instruments permettant d’étirer les pigments pour obtenir des dégradés et des pastels de différentes textures : tendres, durs et très durs.

Coucher de soleil à Majorque au pastel

Avec le fusain, l’esquisse est réalisée sans faire de contours ni de dessin précis. Comme le modèle est de format rectangulaire et le support carré, il faut essayer de recomposer et de déstabiliser. Comme ce n’est pas une copie exacte, il est possible d’enlever ou de rajouter un élément à sa guise.

Comme le coucher de soleil est un paysage ayant une certaine profondeur, la pose des couleurs commence par le ciel. Le travail du pastel en dégradé permet d’obtenir du volume c’est-à-dire assez foncé en haut et de plus en plus pâle vers le bas dans les tons bleu rosé. Les couches de pastels sont posées avec des gestes soit en oblique, soit vertical. Il faut éviter d’estomper les pigments avec les doigts mais plutôt de mettre plus de couleurs et de mixer avec un instrument. Chaque bâtonnet peut être utilisé en aplat ou par la pointe.

Après la pose du pastel bleu, un fixatif en bombe permet d’isoler la couleur avant l’application du jaune orangé. Le but est de ne pas obtenir du vert sur le ciel. Le papier doit être posé à la verticale avant l’application d’une couche fine.

Sans surprise, le résultat est magnifique. Même s’il n’est peut-être pas comme le coucher de soleil en lui-même, la sensation reste présente. L’utilisation de couleurs complémentaires donne vie à l’œuvre.